Le contrôle des températures en restauration s’effectue à plusieurs niveaux afin d’éviter les contaminations.
À réception des marchandises, il convient de contrôler que les conditions de transport sont adaptées au maintien de la température des produits. Si le camion de transport est équipé d’un thermomètre une simple lecture suffit. Sinon l’opérateur peut contrôler lui-même à l’aide d’un thermomètre (par exemple un thermomètre infra rouge). De plus le professionnel peut contrôler visuellement la température de certains produits ou s’il y a eu une rupture de la chaîne du froid.
Durant la période de production, le professionnel de la restauration doit contrôler quotidiennement les températures des chambres froides (positives et négatives) et des vitrines réfrigérées si l’établissement en est équipé. Ces contrôles des températures doivent faire l’objet d’un relevé écrit (manuel ou numérique). Les installations doivent être entretenues régulièrement (vérification des joints, dégivrage…).
Dans le cas de transport des préparations alimentaires, le professionnel doit utiliser un équipement adapté : camion réfrigéré ou containers isothermes. Pour connaître la solution la plus adaptée il faut étudier : la quantité de produits à livrer, la durée du trajet et la température extérieure.
Pour limiter le risque de contamination, il convient également de respecter les barèmes pour les cuissons en autoclave ou les cuissons sous vide. Le professionnel peut également vérifier la température à cœur des produits en fin de cuisson ou en liaison chaude. Cela se fait à l’aide d’un thermomètre à sonde .
Dans tous les cas il est impératif de contrôler régulièrement les appareils de mesure fixé dans les installations, à l’aide d’un thermomètre d’appoint. Si le contrôle s’avère négatif, il faut prévoir un réétalonnage ou un changement du thermomètre.
