La biodégradation est la décomposition naturelle des déchets organiques par les micro-organismes.
Un produit peut être biodégradé dans : un bac de compost, la terre ou l’eau de mer suivant ses propres caractéristiques et les caractéristiques de ces 3 milieux (micro-organismes, température, acidité).
Le compostage est la mise en œuvre optimisée et contrôlée du processus naturel de biodégradation des matières organiques en compost.
On distingue deux types de compostage, le compostage individuel ou domestique, pouvant être réalisé par les particuliers et le compostage industriel mis en œuvre le plus souvent par les collectivités dans le cadre de la valorisation organique de la fraction fermentescible des déchets des communes.
Aujourd’hui le traitement de sous produits des animaux carnés que ce soit en méthanisation ou en compostage est soumis à un agrément sanitaire.
Une cuisine collective qui met en place un composteur dans son établissement doit obligatoirement le faire collecter par un composteur agrée, en aucun cas le compost issus des activités de cette cuisine ne peut être utilisé en l’état.
En 2013, la France a généré 46,3 millions de tonnes de déchets organiques (hors agriculture et sylviculture).
Le compostage est un mode de valorisation matière qui existe de longue date, notamment pour les déchets verts issus des collectivités et des déchetteries.
Entre 2000 et 2016, les quantités de déchets organiques orientées vers le compostage ont été multipliées par plus de deux et le volume de compost produit a progressé dans des proportions similaires.
Évolution des tonnages de déchets traités dans les installations de traitements des déchets municipaux :
Le recyclage des bio déchets en France (kg/habitants) :